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Dernière mise à jour : 12 avr.

Réservé autrefois à des cas de figure très spécifiques; il n’est plus rare, aujourd'hui, de tourner à l’aide d’un drone. Qu’il s'agisse d’un petit drone à caméra embarquée, d’un drone porteur d’une plus grande caméra ou d’un drone FPV plus furtif, tous ces appareils auront une chose en commun: produire des vidéos. C’est pour celà qu’aujourd’hui l’ADIT souhaite apporter son expertise dans le domaine qu’elle maîtrise: la gestion des rushes et du workflow.


Après concertation des membres de l’association nous avons noté plusieurs sujets à aborder, nous allons les traiter ici du plus important au plus anecdotique: 


⚠️ PRIMORDIAL: 


  • Nommer son drone avec la bonne lettre ainsi que sa carte avec le bon identifiant. Cela peut paraître futil mais c’est en fait fondamental pour entamer une bonne postproduction et assurer un suivi clair des images tournées. En effet, s’il y a déjà 2 caméras sur le set, il est fortement déconseillé de nommer son drone A ou B, car les noms seront déjà pris. Il est important de demander systématiquement au DIT quelle lettre donner au drone. Celle ci sera la même durant tout le tournage. Bien entendu, commencer sa première carte en X001 est aussi une bonne pratique (une carte en X990, peut être utilisée avant pour des essais par exemple).


  • Choisir le bon Codec est une décision qui a été prise en amont par la production et la postproduction en fonction des besoins du projet. L'équipe drone doit donc se conformer à ces paramètres de projet. Le DIT possède cette information et doit vous la communiquer avant chaque tournage.


  • Choisir les bons réglages pour une prise est une décision technique et artistique collégiale. Sous l’égide du chef Opérateur seront choisis le framerate, le ratio d’image, le shutter ou encore les ISOs. Ces paramètres ne peuvent pas être improvisés et chaque réglage doit faire l’objet d’un échange avec le DIT.

  • Formater les cartes avant de commencer à tourner est primordial pour ne pas se retrouver avec les images d'un autre tournage ou les rushes d'une carte précédente mélangées au images du tournage actuel.

  • Fournir au DIT les cartes mémoire des drônes est particulièrement essentiel. Il s’agit en effet des médias primaires (OCF pour Original Camera Files). Il n’est pas rare que les opérateurs drone fournissent au DIT des rushes déjà backupés sur un disque navette, or avoir accès à la source des rushes est la base du travail du DIT, et permet de garantir l’intégrité des images en évitant le risque de corruption lors d’une copie intermédiaire.


  • Se renseigner sur la LUT utilisée est une bonne pratique de tournage, en effet le DIT pourra éventuellement vous donner une version à charger dans votre drone. Cela sera aussi l’occasion de regarder des “images de ref” et de discuter des envies et des besoins artistiques du projet.



❗️ IMPORTANT : 


  • Prévoir assez de cartes pour que le DIT puisse faire les backups, les vérifs et les transcodes peut éviter des situations gênantes. Une, ou deux cartes par jour n’est pas suffisant, le nombre parfait de cartes étant différent pour chaque projet; n’hésitez pas à demander au DIT si vous avez un doute.


  • Identifier les prises avec un clap n’est pas toujours possible. Quand ça l’est c’est du temps et des informations précieuses qui sont gagnées pour la post-production. Dans la mesure du possible, il est important d’identifier au moins un clips au début d’une série de prises.


  • Se renseigner en amont sur le type de filtre de diffusion utilisés sur l’équipe principale. Il est courant que le chef opérateur ait choisi une série de diffusion pour le film. Il est souhaitable que le drone puisse utiliser les même type de filtre qui auront un effet positif sur la qualité d’image.


  • Garder trace des optiques utilisées, des filtres passés et des prises cerclées dans un rapport image basique peut s'avérer très utile en cas de retakes ou de raccord nécessaire.


  • Fournir au DIT le lecteur en début de projet lui permet d’anticiper et de vérifier que tout marche bien dans son workflow.


  • Fournir les mires de distorsions des optiques utilisées va être capital dans le cadre de SFX pointus; tracking, intégration d’élément en 3D…


✅ TIPS : 


  • Parler avec le DIT peut s'avérer moins désagréable qu’attendu ! En effet beaucoup d’informations utiles peuvent sortir de cet échange. N’hésitez pas à venir nous voir, nous ne mordons pas (tous) !


  • Consulter les rushes ou les refs auprès du DIT est tout à fait possible.


  • Vous pouvez consulter régulièrement cet article qui sera mis à jour si les besoins et les demandes évoluent.


  • Pour finir nous comptons sur vous pour envoyer vos tips à l'ADIT pour nous aider à nous améliorer et à améliorer cet article !


  • Conseils pour une bonne lecture du cinemaDNG de DJI dans Davinci Resolve: 


Vous trouverez ci dessous un image récapitulant les recommandations que vous pouvez imprimer et garder dans votre kit pour pouvoir l'utiliser comme checklist.






Entretien avec Audrey Samson D.I.T sur son parcours professionnel, son mandat de présidente de l'association et son expérience dans le domaine de la formation D.I.T.



Sur le site : Lapins Bleus Formation


Le podcast "Les Métiers Cachés du Cinéma" a fait un épisode sur le métier de DIT auquel nos membres Esteban Perrin et Thomas Briant Macgregor ont participé:





Thomas Briant Macgregor & Esteban Perrin sont Digital Imaging Technician (D.I.T) depuis 5 ans.


Ils ont travaillé sur différents types de projets comme les films « Acide » de Just Philippot, « Belle et Sébastien 3 » de Clovis Cornillac ou encore les séries « Parallèles », « Emily in Paris » & « Lupin ».


Quel sont les différents types de D.I.T ? Pourquoi ce poste est de plus en plus courant sur les productions audiovisuelles ? Quel est son rapport avec le chef-opérateur de l’image ?


Toutes les réponses (et bien d'autres !) sont dans cet épisode !





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Digital Imaging Technician
Association Technicien de l'imagerie numérique
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